La perte fonctionnelle, voire complète, d’un œil marque un individu pour le reste de sa vie. Pour autant, il existe des dispositifs médicaux qui peuvent lui venir en aide et
alléger ce traumatisme oculaire. Il s’agit de remplacer l’œil perdu par une prothèse faisant office d’œil artificiel. Les résultats sont saisissants ! Dès lors, il convient de trouver le spécialiste qui saura fabriquer ce nouvel œil.
Qu’est-ce qu’une prothèse oculaire ?
Ce genre de prothèse, appelé anciennement "
œil de verre" est un dispositif médical qui reproduit le plus fidèlement possible l’apparence de l’œil qui a été retiré. Souvent fabriquée en résine de synthèse, elle prend la forme d’une grosse lentille de contact. Cependant, contrairement à cette dernière, il est recommandé de la retirer le moins possible.
Une personne peut avoir besoin de la pose d’une prothèse suite à une énucléation, c'est-à-dire une ablation chirurgicale de l'œil. Les raisons qui peuvent mener à une ablation de l’œil sont diverses : accident qui a atrophié l’œil, anophtalmie, rétinoblastome,
glaucome néo vasculaire… Dans tous les cas, la personne subit un traumatisme que l’on est aujourd’hui capable de soulager grâce à la fabrication d’un œil sur-mesure. Le patient retrouve un visage qu’il connaît et reprend peu à peu confiance en lui.
La prothèse a bien évidemment une visée esthétique, mais elle permet également de préserver la cavité orbitaire. En effet, si celle-ci reste « vide », elle risque de s’atrophier avec le temps. Dès lors, il deviendrait très compliqué d’utiliser par la suite une prothèse et il faudrait envisager une intervention chirurgicale pour la pose. Suite aux conseils de son ophtalmologiste, il convient de prendre rendez-vous avec un spécialiste pour la confection de son œil sur-mesure. Le site
www.dencott.com permet d’entrer en contact avec un fabricant français de prothèses pour les yeux et de lentilles de contact.
Le choix de l’appareillage oculaire
En cas de perte fonctionnelle ou complète d’un œil, il convient de le remplacer par une prothèse, afin de permettre à la personne de continuer à vivre le plus normalement possible. Selon l’opération de chirurgie ophtalmique subie, l’oculariste aura le choix entre différents appareillages :
• Le verre scléral : il s’agit de l’alternative la plus répandue. Elle permet au patient d’obtenir une prothèse sans devoir passer par une ablation de l’œil. Le verre scléral se présente sous la forme d’une lentille plus ou moins rigide, parfois à visée correctrice, qui recouvre la sclère (la partie blanche de l’œil) ;
• La
prothèse oculaire sur implant : cette prothèse remplace l’œil qui a été retiré. Elle épouse la forme du globe oculaire, lui redonne du volume. Lors de l’opération d’éviscération ou d’énucléation, les muscles de l’œil auront été conservés. Un implant sera alors placé dans la cavité orbitaire et sera prêt à accueillir la future prothèse. L’implant est installé définitivement dans la cavité, sauf complication ultérieure. C’est une alternative qui permet au patient de retrouver une très bonne mobilité au niveau de son œil artificiel ;
• L’épithèse orbitaire : il s’agit de la prothèse la plus complète et la plus aboutie, puisque l’épithèse remplace à la fois l’œil et son orbite. On a recours à cette prothèse en cas de délabrement sérieux qui a nécessité une ablation importante. L’épithèse peut être ainsi constituée d’un sourcil, d’une paupière, de cils et d’un œil en résine.
La mise en place de l’appareillage
La réalisation et la pose de la prothèse requièrent la présence du patient. Il doit donc se rendre à plusieurs reprises chez son spécialiste avant d’obtenir son œil artificiel.
Dans un premier temps, le professionnel va prendre les mesures de la cavité de l’œil. Le but étant de fabriquer une prothèse qui ressemble parfaitement à l’œil d’origine. Les mesures sont individuelles et l’on relève également toutes les informations nécessaires à la reproduction esthétique de l’œil. La couleur de l’iris, du blanc de l’œil, la vascularisation de la sclère sont donc attentivement prises en considération. Le confort est de mise : le patient doit pouvoir battre des cils normalement sans ressentir de frottement désagréable, fermer son œil, le bouger…
Un œil artificiel est une pièce en acrylique moulée selon la cavité du patient. Une fois le modèle terminé, le patient doit l’essayer. Le spécialiste peut ainsi veiller à ce que le prototype épouse parfaitement son orbite. Si ce n’est pas le cas, il procède à des réajustements, jusqu’à obtenir le résultat escompté.
Une fois le modèle validé, celui-ci part à la fabrication pour devenir une prothèse définitive. Il est important de veiller à trouver le bon oculariste, puisque celui-ci a la mission délicate de donner un aspect vivant et réaliste à un œil en résine.
La prise de rendez-vous avec un oculariste
Suite à une consultation avec votre ophtalmologue qui saura vous conseiller à ce sujet, vous devez trouver le prothésiste qui vous fabriquera votre œil artificiel. La prise de rendez-vous avec un oculariste se fait bien souvent par téléphone.
N’hésitez pas à en parler en amont avec votre ophtalmologue, qui pourra éventuellement vous recommander un professionnel qu’il connaît bien. Il est essentiel de comprendre que la prothèse est un dispositif médical unique, qui doit s’adapter parfaitement au profil du patient. Il est donc fortement recommandé de trouver un spécialiste de l'
optique qui relève officiellement du secteur de la santé. Cet oculariste doit pouvoir justifier ses qualifications par un diplôme reconnu par l’Etat. C’est le cas de l’oculariste Dencott par exemple. Cette entreprise française respecte notamment un protocole de conformité concernant la fabrication d’oeil artificiel.
Un bon oculariste réalise, après un examen précis, des prothèses qui s’adapteront parfaitement à la cavité orbitaire des patients. Il doit être à l’écoute et être attentif aux habitudes de vie de ces derniers, les rassurer et leur expliquer comment bien porter et entretenir un œil artificiel.