Actuellement, les verrues génitales associées au HPV touchent principalement les jeunes sexuellement actifs. Dans 90 % des cas recensés, ces infections sont causées par les virus HP de types 6 et 11. En raison du taux de récurrence élevé, l'infection peut être très persistante et stressante pour les patients. D’où l’adoption d’une nouvelle ligne directrice S2k pour le traitement des verrues génitales associées au HPV.
Les catéchines du thé vert réduisent le taux de récurrence des verrues génitales
Nouvelle ligne directrice S2k pour le traitement des verrues génitales associées au HPV. Selon le tableau clinique, ce traitement est topique, chirurgical/ablatif ou une combinaison des deux. Parce que, les récidives qui se produisent fréquemment dans le cadre d'une thérapie chirurgicale peuvent être contrôlées par des médicaments topiques, tels que les catéchines de thé vert.
Lors d'un événement organisé par Almirall Hermal GmbH, division commerciale de Taurus Pharma, dans le cadre de la conférence Dermatologische Praxis à Frankenthal, Gerd Gross a expliqué comment la thérapie a réussi et quelles sont les recommandations contenues dans la directive S2k qui vient d'être publiée. En fait, les virus du papillome humain (HPV) sont parmi les infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes. Dans 90 % des cas, les verrues génitales sont causées par les virus HP de types 6 et 11. Elles présentent un très faible risque de dégénérescence. Mais, en raison du taux de récurrence élevé, l'infection peut être très persistante et très stressante pour les patients.
Stress psychologique élevé dû aux condylomes acuminés
Non seulement, les verrues génitales ou condylomes acuminés) sont très désagréables, surtout pour les hommes et les femmes concernés, mais elles sont également associées à un risque accru d'autres maladies liées au HPV, telles que : les néoplasies intraépithéliales et les carcinomes du col de l'utérus, de la vulve, du vagin, de l'anus ou du pénis. Cela est particulièrement vrai pour les personnes immunodéficientes. Par exemple, l’immunosuppression est peut-être due à une transplantation d'organe ou à une infection par le VIH.
En outre, les patients infectés par le VIH sont plus susceptibles de développer des verrues génitales. La crainte que la maladie puisse évolué vers un cancer ainsi la peur de la stigmatisation entraîne une forte charge psychologique. De plus, le taux de récurrence des verrues anogénitales est élevé. Une possibilité de réduire le développement des verrues génitales est la vaccination contre le HPV. La commission permanente de vaccination, STIKO, de l'Institut Robert Koch recommande qu’à l'avenir, toutes les filles de 9 à 12 ans et également tous les garçons âgés de 9 à 14 ans inclus, soient vaccinés et que les vaccinations manquées soient rattrapées avant leur 18e anniversaire.
Traitement des lésions génitales, recommandations sur les lignes directrices actuelles
Le professeur Gross, dermatologue, vénéréologue et ancien directeur et médecin-chef de la clinique dermatologique de l'université de Rostock a souligné que, chaque patient souffrant de verrues génitales associées au HPV doit recevoir une thérapie. Outre les aspects psychologiques, le risque élevé d'infection revêt une importance particulière. En plus des options chirurgicales/ablatives classiques, des médicaments topiques avec des agents actifs tels que : les catéchines de thé vert, l'imiquimod ou la podophyllotoxine sont utilisés pour le traitement. Ces médicaments sont très bien accueillis dans la directive actuelle avec un consensus fort, 100 %.
Ensuite, la prise en compte d'une thérapie topique effectuée par le patient lui-même dépend du tableau clinique. La taille, le nombre et la localisation des lésions jouent un rôle. En outre, les préférences du patient et son adhésion probable doivent être prises en compte. selon l’explication de M. Gross, les grandes lésions ainsi que les verrues génitales récurrentes et atypiques doivent être traitées par le médecin. Les lésions discrètes peuvent être soignées par le patient lui-même à l'aide de médicaments topiques.
Ainsi, l'expert a évoqué le grand succès obtenu avec l'introduction d'agents thérapeutiques locaux. Celles-ci concernent notamment le problème stressant des récidives qui surviennent souvent après une thérapie ablative. Et comme les interventions chirurgicales ne font que retirer les lésions cliniquement manifestes, les verrues subcliniques non visibles restent dans l'épithélium et ils entraînent une récidive quelque temps après. C'est là que le double mécanisme d'action des catéchines du thé vert, la pommade Veregen 10%, peut être bénéfique. Leurs propriétés immunostimulantes activent le système immunitaire, tandis que leurs effets antiviraux et antiprolifératifs inhibent la prolifération des kératinocytes positifs pour le HPV4. Comme le confirme la directive actuelle, l'utilisation de la pommade Veregen 10 % présente un très bon profil de sécurité, avec des réactions locales modérées et des effets secondaires systémiques modérés.
La pommade Veregen 10 %, pour traiter durablement les verrues génitales
Le taux de récurrence dans une étude clinique sous traitement aux catéchines du thé vert n'était que de 6,5%. Une guérison complète a été obtenue par 61% des patients qui ont terminé le traitement. Une guérison partielle d'au moins 50 % a été observée dans 76 % des cas. Pour obtenir un résultat optimal du traitement, le patient applique la pommade avec des catéchines provenant de l'extrait sec purifié de feuilles de thé vert. Trois fois par jour jusqu'à ce que toutes les verrues génitales aient guéri, mais pendant 16 semaines au maximum. En cas de récidives répétées, la nouvelle directive recommande une thérapie séquentielle combinée. Cela présente plusieurs avantages pour les patients.
La thérapie chirurgicale qui précède assure une élimination rapide des lésions cutanées externes et une réduction de la charge virale. Après la cicatrisation de la peau, un traitement postopératoire topique est effectué, par exemple, avec une pommade contenant des catéchines de thé vert. Cela réduit considérablement le risque de récurrence des verrues génitales.